Souvent, je me sens en marge.
Décalé, incompris, inadéquat, dérangeant. Alors je me perds. J’ai besoin de me perdre. Parfois quelques heures, parfois plusieurs semaines.
Puis je reviens, je revis.
Ces errances constituent une partie de mon travail photographique que je n’ai jamais publiée car je la jugeais sans intérêt.
J’ai décidé de changer ça.
Avec une première série dans le quartier de Meriadeck, à Bordeaux, qui est – comme moi – en marge ;
et qui m’a procuré un étrange sentiment d’apaisement qui contraste avec le verre et le béton.